Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 00:35

 

 

 

Après quelques mois d'interruption du blog, le froid de l'hiver paralyse beaucoup de choses y compris les connexions internet, le cerveau et les mains. Bon j'en rajoute un peu mais c'est vrai que d'aller travailler à l'ordi à la mairie du village à certains horaires seulement et dans une pièce glaciale n'est pas très motivant !

 

Donc nous allons essayer de récupérer notre retard sur ce blog maintenant que ma connexion internet semble fonctionner, car par ailleurs nous avons tout de même continué à travailler à notre rythme, pas en-dessous de – 5° (l'eau était gelée alors …) pas pendant les grandes tempêtes et les trop grosses pluies, pas trop tôt le matin et puis nous avons aussi des activités militantes qui nous prennent quelques journées par-ci par-là, mais également des enfants et dans mon cas aussi des petits-enfants pas tout à côté, ce qui m'amène à m'absenter parfois quelques jours, plus les rendez-vous médicaux ou para-médicaux qui nécessitent de faire tout de suite 40/50 kms. Mais il nous reste quand même du temps et la maison petit à petit avance ...

 

Donc étape suivante après la paille :

 

Isolation du toit

 

02/01/11 – Livraison des lambris pour isolation du toit par EPP ;

 

12/01/11 – Bâches plastiques transparentes pour poser à l'emplacement des fenêtres pour nous couper un peu du froid.

 

20/01/11 – Livraison des panneaux isolants en laine de bois pour le toit par EPP ;

 

25/01/11 – L'équipe EPP nous apporte le reste du matériel nécessaire pour l'isolation du toit : échafaudage, clouteur pneumatique, scie électrique, nous posent les premières rangées de lambris et nous montrent comment poser les panneaux d'isolant. Nous pensions avoir un petit problème avec ces panneaux, en effet leur largeur était de 57 cm et l'intervalle entre les chevrons de 49/50 env. Que faire ? Les couper tous sur toute la longueur ? Boulot énorme.

En fait l'idée de Francis est plus astucieuse, mais qui s'avèrera quand même très longue : couper les panneaux en diagonale et faire coulisser les deux triangles obtenus jusqu'à obtention de la bonne largeur ! 

DSC02111

  DSC02112

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces morceaux de laine de bois seront posés en deux couches (2 x10 cm) sachant que le croisement de nos triangles sera inversé d'une épaisseur à l'autre pour éviter les ponts thermiques. Pas si facile la pose, surtout lorsque nous sommes au milieu de la charpente (environ 4 m de hauteur) munies d'un masque et de lunettes de protection. Nous avons un peu de mal avec l'échafaudage : plateau assez difficile à monter et pas simple non plus de le faire rouler dans les cailloux au fur et à mesure de notre avancement, vu son poids... Par ailleurs, heureusement nous avions du matériel efficace et rapide : une clouteuse à air comprimé pour fixer le lambris sur les chevrons et une scie électrique pour la coupe des panneaux.

DSC02105

DSC02106

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC02104

DSC02110

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un vent violent souffle ces jours là et nous sommes frigorifiées en haut de l'échafaudage qui se trouve au niveau de la ferme de la charpente côté pignon est (vent marin) encore ouverte dans l'attente d'être vitrée plus tard. Aussi au bout de quelques jours nous décidons de poser la bâche plastique sur cette ouverture, mais par l'intérieur car dehors c'est impossible, le vent est trop fort ce qui, nous le verrons par la suite, n'a pas été une très bonne idée … (infiltrations d'eau de pluie le long de la paille pendant l'hiver). 

DSC01973.1

 

Travaux au sol

 

  • du 2 mars au 29 mars embases des cloisons :

Travail de repérage et de mesures au moyen du plan pour implanter au sol à l'aide de cordeaux les futures cloisons,

Préparation des coffrages avec mise à niveau en prenant comme repère le haut des blocs isolants des fondations,

Remplissage des coffrages avec un mélange de chaux/chanvre (3 seaux de chanvre/1 seau de chaux, eau), séchage 2 à 3 semaines.

DSC02131

DSC02132

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC02135

DSC02136

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant ce temps, une équipe d'EPP s'occupait de construire le conduit de cheminée pour le futur poêle à bois. Assemblage de boisseaux jointés avec un mortier de chaux. Réouverture du toit pour passer le conduit, poser le chapeau de la cheminée sur le toit et réalisation d'un coffrage rempli de chaux/chanvre faisant un lien étanche entre le toit et le conduit.

 

D'autre part, dans le même temps, il a fallu rouvrir une tranchée à l'intérieur de la maison pour l'évacuation des eaux et se raccorder au système d'épuration et pose des tuyaux d'écoulement en PVC.

 

DSC02121

DSC02124

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 24 mars, l'équipe de choc d'EPP (7 à 8 personnes) arrive pour nous livrer et poser les fenêtres et portes. Gros travail de manutention mais qui demande aussi de la délicatesse et de la technique. En effet, il a fallu quelques réajustements, auxquels nous n'avons pas participé (travail de pros), pour éviter les problèmes d'infiltration.

 

DSC02137

DSC02140

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC02141

Le seul travail que nous avons effectué pendant ce temps c'est de poser le carrelage du seuil des portes qui leur a servi de repère de niveau pour les portes et la porte-fenêtre.

 

DSC02144

DSC02145

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • du 5 avril au 19 avril arrivage, découpe et pose des lambourdes :

Les lambourdes :  sections de bois de 4x10 qui serviront de support au plancher. Nous avons dû pratiquer des encoches à l'aide d'une scie sauteuse, afin que celles-ci s'encastrent sur les embases des cloisons et viennent se poser sur les blocs des fondations. Le tout devant être évidemment parfaitement de niveau dans tous les sens nous avons dû découper et poser des petites cales en bois chaque fois que nécessaire et ensuite visser ces lambourdes aux extrémités (sur la lisse basse) et entre elles au centre en respectant un espacement maximum de 50 cm.

DSC02148

DSC02173

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC02179

 

Le 20 avril comme il fait beau nous osons enlever momentanément les bâches extérieures pour « fignoler » la taille de la paille en vue du futur enduit qui s'annonce avec les beaux jours...

DSC02176

DSC02177

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC02180

DSC02181

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A partir du 21 avril, nous sommes « ravies » de devoir enjamber les lambourdes pour aller déposer du gravier, le niveau du hérisson étant trop bas d'après notre chef de chantier : Francis ! Super ! L'idée c'est que nous devons avoir une isolation au sol de 12 cm et sachant que les lambourdes font 10 cm de hauteur, nous devons combler de gravier jusqu'à environ 2 cm en-dessous de la base des lambourdes afin qu'elles soient noyées dans la future isolation. Ceci nous prendra pas mal de jours et un nombre incalculable d'allers-retours avec la brouette sans compter le parcours du combattant que nous avons dû mettre en place pour rentrer la brouette dans la maison et passer par-dessus les lambourdes sur lesquelles nous ne pouvions pas marcher ! Nous avons dû apprendre à manier la brouette avec dextérité en roulant sur des planches parfois pas très larges selon les moyens du bord !

 

DSC02211

DSC02213

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC02215Durant cette période nous avons un peu jonglé, pour des raisons pratiques, entre différents travaux à savoir : le gravier au sol, la pose des montants des cloisons, et la pose par l'équipe EPP des fenêtres et cadres fixes (fenêtre côté salon, et de chaque côté de la porte)

 

 

 

 

 

Montants des cloisons

Les montants des cloisons : même section de bois que les lambourdes avec un travail de rainurage au centre et sur les deux faces à l'aide d'une défonceuse pour y intégrer des fuseaux qui serviront à la fois de renfort à la cloison et de maintien du mélange qui sera utilisé à l'intérieur des cloisons sachant que la technique finale n'est pas encore définie (soit fuseaux enrobés de terre/paille, soit banchage de terre/copeaux de bois).

DSC02196

 

DSC02207

Pour poser ces montants nous devons fixer des lisses basses, elles-mêmes fixées sur les embases des cloisons ou sur les lambourdes, et des lisses hautes fixées sur le lambris et sur les poutres. 

 

 

 

 

 

 

DSC02198

Pour déterminer la hauteur de chaque montant nous avons utilisé un gabarit (à l'aide de deux tasseaux que nous faisions glisser l'un contre l'autre pour les ajuster en haut et en bas, en y faisant un repérage pour avoir la cote tout en étant vigilantes au côté de la pente du toit pour éviter des erreurs de mesure. 

 

 

 

 

 

Pour le haut des montants, nous avions fait un gabarit tenant compte de la pente soit une différence d'1 cm à enlever sur le côté intérieur du montant, donc nous avons dû régler la scie sauteuse afin d'effectuer la découpe en biais dans l'épaisseur du bois, parfois les machines sont vraiment pratiques !

 

 

Et voilà :

DSC02195

 

 

 

DSC02206

DSC02204

Partager cet article
Repost0
3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 17:03

DSC01956.1DSC01959.1

 

Le 4 novembre, Il fait un temps superbe, du soleil et pour une fois pas de vent ! Nous déjeunons tous ensemble assis sur les bottes de paille, Maud nous a apporté le repas. Moment très agréable et cool, nous prenons notre temps car nous trouvons que nous avons bien avancé déjà.

 

 

 

 

Le 5 novembre, Anthony et Lionel (EPP) viennent nous porter quelques outils, dont une sorte de mi-taille haie, mi-tronçonneuse, bon la description est un peu vague … Cet outil, appelé « crocodile » par l'équipe, va servir à découper les bottes en leur milieu pour pouvoir les glisser dans les pièces de bois qui viennent en diagonale de la charpente, les aisseliers.

DSC01990.1

DSC01991.1

 

 

 

C 'est un travail un peu long et assez stressant la première fois car il faut faire très attention à ne pas couper les ficelles qui maintiennent la botte. Plusieurs essais sont nécessaires « in situ » pour vérifier la taille de la découpe. Ensuite il faut monter cette botte qui se trouve tout en haut, donc nécessaire d'être au moins à deux pour à la fois la positionner en force en hauteur et en largeur, mais en douceur pour la rentrer dans les aisseliers... bonne chance ! Surtout parce que les bottes ainsi découpées sont fragilisées et ont tendance à glisser vers l'intérieur de l 'échancrure réalisée.

DSC01993.1

DSC01995.1

Lorsque les aisseliers sont dans un angle trop petit pour utiliser une botte (soit moins de 35 cm de hauteur), nous utilisons des morceaux de botte déficelée, nommés des « coussinets »,pour faire du remplissage et nous « bourrons » le plus possible la paille pour la tasser et ainsi la solidifier.

 

Le 9 novembre, Francis et Anthony (EPP) nous apportent de nouveaux outils électriques, un petit taille-haie et une brosse métallique, très pratiques pour retailler la paille à la surface des murs car il y a pas mal de brins qui dépassent surtout aux endroits où nous n'avons pu mettre des bottes entières.

DSC02002.1

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC02011.1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils nous expliquent également comment poser la paille sur et entre les traverses des fermes de la charpente . Ce jour là, nous avons une petite équipe pour nous aider et entendre les explications (Valérie, Christian, Maud, Dom...), pas de trop d'être à plusieurs, car, quand nous nous retrouvons seuls avec le problème, nous restons malgré tout assez perplexes, nous essayons de recomposer des petites bottes mais nous n'avons pas trop de réussite à cause du manque de hauteur dans cet espace.

 

Nous essayons plusieurs techniques et Dom a une idée assez ingénieuse : nous posons la paille le plus tassé possible, nous la ficelons et la retournons pour qu'elle soit dans le bon sens des fibres (pour les enduits à venir le sens est très important) et nous fixons des petits morceaux de liteaux verticalement à l'intérieur et à l'extérieur, sur le modèle de la membrure des murs, pour maintenir nos petits « paquets ». Tout ce travail nous prend pratiquement autant de temps que le montage des murs !

DSC01971.1

DSC01972.1

 

 

Le 19 novembre, nous posons les dernières petites bottes et coussinets en haut du pignon Est. De ce côté nous n'aurons pas à faire le même travail sur les traverses de charpente car j'ai envie de laisser cette partie dégagée pour voir le ciel, ilDSC02007.1 faudra donc que ce soit vitré, j'étais un peu inquiète par rapport à la réalisation de ce cadre vitré (très grand triangle tout en haut de la charpente) surtout à cause de l'exposition au vent marin, mais Francis semble optimiste alors nous verrons !

 

 

 

 

 

 

 

Le 29 novembre, Francis et Anthony sont venus poser quelques pré-cadres pour les portes et fenêtres et nous pouvons alors poser les bottes de paille au-dessus, ce que nous n'avions pu faire jusque là.

 

DSC02058.1

 

DSC02061.1

Ensuite, chaque fois que nous sommes un peu désoeuvrées, nous en profitons pour passer la montagne de paille en vrac, issue des différentes découpes, ajustages, coussinets..., au broyeur. Nous arrivons ainsi à constituer une réserve d'une cinquantaine de très grands sacs de jardinage de ce broyat de paille qui sera nécessaire pour mélanger aux enduits.

DSC02034.1

DSC02043.1

Nous alternons aussi avec la taille des murs, petit boulot sympa mais comme il nous semble toujours que c'est perfectible, nous avons du mal à nous arrêter et nous terminons aux ciseaux !

DSC02069.1

Le 14 décembre, nous terminons de poser les dernières bottes de paille au-dessus de tous les pré-cadres.

 

DSC02062.1

DSC02072.1

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 20:24

 

 

 

 

IMAG0230.1

 

 

 

Le 27 Octobre arrivage de la paille en fin de matinée.

Déchargement de 300 bottes de paille, ça donne une petite idée déjà des manipulations et des poids à soulever …

 

 

 

En déIMAG0234but d'après-midi, l'équipe EPP : Francis, Anthony et Lionel nous montrent comment poser les bottes.

 

 

 

pose 1ère botte

 

 

Pour les emplacements prévus de 92 cm nous sélectionnons des bottes d'environ 95 cm (les bottes varient entre 90 et 100 cm, plus rarement 108/110) et positionnons la botte en mettant les ficelles en regard des montants et en biais, exemple : le bord inférieur gauche sur la lisse basse et le bord supérieur droit plus haut de manière à ce que la botte rentre et ensuite nous appuyons pour la faire descendre à plat et nous tassons au maximum.

 

Pour les emplacement plus petits, Francis nous fait la démonstration d'une reconstitution de botte à la taille désirée.

pailcouture2

 

  pailcouture

 

 

Toujours dans le même principe, nous prenons quelques cms de plus que l'espace à combler et nous passons une ficelle à cette dimension à l'aide d'une longue aiguille en métal que Francis a confectionnée qui permet de traverser la botte et de récupérer la ficelle de l'autre côté et de reficeler à l'aide de noeuds spéciaux (que nous aurons bien du mal à mémoriser et au final chacun fait à sa façon pourvu que cela soit solide). Lorsque les deux nouvelles ficelles sont attachées, nous coupons les anciennes, enlevons le surplus et nous obtenons de nouvelles bottes à la bonne dimension : le tour est joué !!

 

 

pailpetitebotte

 

Ce surplus, qui s'appelle un « coussinet » nous prenons bien soin de le laisser le plus tassé possible, car cela va nous resservir. En effet, pour les emplacements plus grands qu'une botte moyenne, nous viendrons les positionner avant la botte et ensuite même scénario pour poser la botte.

  pailbotte plus coussinet 2

 pailbottes plus coussinet

 

Lorsque nous avons terminé une première rangée nous fixons des liteaux de compression sur les bottes et dans les montants de la membrure, en les vissant en biais (pas si simple !).

 

IMAG0237.1

 

IMAG0235

 

 

 

 

Les premières rangées se passent bien, nous avançons vite. Seuls les angles sont un peu plus difficiles à mettre en place car il faut les couper en angle à 45° de manière à ce que les bottes ne se gênent pas. Nous avons pour ça, une petite scie à main et c'est quand même assez long à faire. Les outils électriques ne semblent pas indiqués car ils ont plutôt tendance à arracher les brins de paille et déstabiliser l'ensemble de la botte.

 

  pailcoupeangle

 

 

Après plusieurs essais, sous l'oeil critique mais néanmoins bienveillant des pros, nous sommes opérationnelles vers le milieu de l'après-midi et nous pouvons continuer à travailler seules.

 

 

 

 

Le 28 octobre nous sommes une petite équipe pour travailler : Aurore, Maud, Dom, Thérèse et moi. 

DSC01892.1

DSC01893.1

 

 

 

Le 29 octobre, à peu près même équipe, plus un copain venu des environs de carcassonne, car très intéressé par ce type de construction et Valérie une autre copine d'un village voisin. Nous dépotons à un rythme soutenu, chacun sachant précisément comment procéder tout se passe bien jusqu'en début d'après-midi. Le vent commence à souffler dangereusement et la température a nettement baissé depuis hier mais ça reste supportable. Le pignon ouest et le tiers des côtés nord et sud sont montés pratiquement jusqu'au niveau du haut des fenêtres. Nous avons posé des rangées de trois bottes en dessous des fenêtres des chambres et quatre en dessous des petites fenêtres (sdb, wc, cellier).

 

 

 

Au milieu de l'après-midi, le temps se gâte complètement et nous décidons de bâcher partout où la paille est déjà posée, car la pluis s'annonce et les rafales de vent marin commencent à devenir intenses. Heureusement, ce jour là nous sommes assez nombreux, une autre voisine venue en renfort, complète l'équipe pour se battre contre le vent. Nous décidons de construire une sorte de mur avec les bottes de paille à l'intérieur de la maison (idée fûtée de Dom !) pour nous protéger un peu du vent.

 

DSC01931.1

 

 

Les premiers essais de pointer les bâches sont inefficaces car tout s'arrache dès la première bourrasque. Alors nous fixons des tasseaux tout le long des bâches et nous essayons de colmater au mieux les espaces encore ouverts du côté face où le vent s'engouffre pour éviter que les bâches ne se gonflent trop et s'arrachent à nouveau.

  DSC01902

 

 

 

 

DSC01901 

 

 

Nous installons aussi des cordages et des sangles ainsi que des planches à l'extérieur retenues en force par des longs tasseaux prenant appui dans le sol. Finalement nous réussissons à tout terminer avant la nuit, nous lestons les bâches en bas des murs avec tout ce qu'on peut trouver de très lourd et malgré les rafales qui se sont encore intensifiées tout à l'air de tenir.

DSC01898

DSC01899

 

Photos prises le lendemain parce que le jour même c'était un peu trop la panique !!

 

 

Evidemment, le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas très esthétique, dommage : il faudra s'en contenter jusqu'au printemps ! Tant que la température ne sera pas d'au moins 10° en permanence, impossible de faire les enduits extérieurs, donc impossible d'enlever les bâches !

 

 

Nuit d'angoisse, dans le mobil home j'entends tout, les rafales, les bâches qui claquent, impossible de vraiment dormir, alors je fais quelques vérifications pendant la nuit et comme tout tient bon, je finis par me décontracter un peu. Le lendemain matin, on constate que les dalles en bas des bâches ont presque toutes été soulevées, donc nous repositionnons le tout avec encore plus de poids. Ce temps va durer encore deux jours, mais avec un peu moins d'inquiétude pour moi.

 


Avec Aurore, nous travaillons toutes les deux le week-end pour pouvoir monter le plus possible les murs commencés afin d'avoir moins de prise au vent.

 

A SUIVRE ...

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 16:28

 

 

 

Le 18 octobre Francis et Anthony (EPP) sont venus nous apporter les tasseaux afin de poser la membrure qui servira à encastrer les bottes de paille.

 

Ces montants seront fixés en bas, sur la lisse basse et en haut sur les pannes traversantes de chaque côté de la maison. Nous devrons rajouter des petits morceaux de tasseaux pour fixer le haut des montants afin de récupérer la différence de largeur entre la lisse basse et les pannes.

membrure1

  membrure5

Nous positionnons ces montants (4x4) de chaque côté des ouvertures, à l'intérieur et à l'extérieur des futurs murs, en tenant compte de l'épaisseur des pré-cadres (4 cm). Puis lorsqu'il n'y a pas d'ouverture, ils seront placés à chaque changement de botte, soit tous les 92 cm. Pour le moment nous ne voyons pas trop comment seront posées les bottes ni dans quel sens, pourtant ce n'est pas faute d'essayer d'en savoir plus, mais …

membrure12

membrure10

 

 

A chaque jour ...

 

Nous allons perdre beaucoup de temps, faute d'avoir le matériel nécessaire. Nous jonglons entre perceuses, visseuses, avec fil, sans fil... Les fournitures vont parfois nous manquer, les vis, les forêts, l'ennui c'est qu'à chaque fois nous devons aller à la ville la plus proche soit minimum 1 h aller-retour, pas très écolo tout ça ! Eh oui, problème d'organisation, d'anticipation ce n'est pas si évident lorsqu'on est novice.

 

Nous allons aussi passer quelques demi-journées dans les manifs contre la réforme des retraites, ces jours-là nous ne travaillons pas vraiment, nous trainons un peu à discuter avec les unEs et les autres. Egalement les jours de grand vent, ici c'est très fréquent, soit vent d'est (marin) soit vent d'ouest ou de pluie, difficile de tenir sur la grande échelle pendant les grosses rafales avec la pluie qui cingle le visage et les mains. Heureusement, nous avons quand même pu travailler sur les montants intérieurs pendant les jours de pluie.

 

Après les montants, viennent les contre-ventements dans les ouvertures pour éviter que lors de la pose, en force, des bottes de pailles ceux-ci ne viennent à se déformer ce qui aurait posé des problèmes pour la pose des pré-cadres.

DSC01911

membrure9

 

 

Le 26 octobre nous avons terminé l'ossature pour la paille, nous sommes dans les temps ...

 

...la paille arrive demain …. Super !!

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 17:45

 

imag0220  

Le 14 septembre pendant que l'équipe EPP entame le clouage des voliges sur les chevrons, les abords de la maison étant dégagés de l'engin de levage et des grosses pièces de bois, nous pouvons commencer à rapprocher les tuiles pour pouvoir les monter sur le toit, avec l'aide d'une troisième coéquipière Maud, une amie du village, cela prendra deux ou trois jours et nous avons de belles piles tout autour de la maison.

 

Après les voliges, l'équipe va poser le pare-pluie puis les contre-liteaux et les liteaux.

toit10

Le 23 septembre, dès que les liteaux sont posés, nous commençons à monter les tuiles sur le toit. Nous ne sommes pas peu fières de notre organisation à trois, sans moyen extraordinaire : une échelle et six bras, allez au boulot les pectoraux ! Nous formons une chaîne, une au sol passe les tuiles à la deuxième qui est sur la grande échelle pour passer à la troisième se trouvant sur le toit. Et pour varier les plaisirs, nous échangeons régulièrement les rôles !

toit18

toit9

 

  • toit22

 

Passées les cinq, dix premières minutes où cela est un peu impressionnant d'être sur le toit (je suis sujette au vertige …), je suis très agréablement surprise de pouvoir me déplacer sur le toit facilement et même avec plaisir : la vue est superbe, au loin Carcassonne et au fond la chaîne des Pyrénées, on a presque envie d'y rester. D'ailleurs, régulièrement nous y faisons de petites pauses papotages et rigolades.

 

 

 

 

 

De bonnes crises de fou rire avec nos calculs pour obtenir le nombre de tuiles à monter, nous partons sur la théorie de Pythagore et nous nous plantons en beauté, chacune sa version de la théorie, entre les racines carrées et l'hypothénuse... Bref, sans crayon et papier, nous arrivons à un résultat approximatif, on s'en sort pas trop mal à une centaine de tuiles près ! …Nous estimons qu'il nous faudra environ 2000 tuiles sur le toit et nous les répartissons par petits tas de 4, ce qui nous fait 250 tas de chaque côté du toit. Courage ! ...

toit20

 

 

Le 28 septembre, Fabrice, le maitre charpentier vient nous montrer la pose des tuiles mécaniques (tuiles de rives, tuiles normales et doubles)., tuil4,2746

toit29

toit25

toit27

Nous avons une bonne équipe une fois de plus, Pascal, l'ami d'Aurore habitué aux chantiers participatifs, venu quelques jours nous aider complète le trio : Maud, Aurore et moi. Nous avonçons à un super rythme, ponctué de pauses vérification de nos alignements. Nous formons deux duos, un de chaque côté du toit et nous comparons dans la bonne humeur les résultats de chacun ! 

toit32tuil7

moituil7;7763

tuiles1

tuil10;6025

tuil11;6050

 

 

Le 30 septembre, notre équipe de choc a fini la couverture du toit. maud3

toit30

toit31

 

 

Le 7 octobre, le maître charpentier vient clôturer notre travail en posant les tuiles faîtières ainsi que la dernière rangée de tuiles en haut du toit, qui nécessite des découpes.

 

Ecrit le 4/12 par Martine et Aurore

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 19:58

Le 24 août  l'association vient poser la semelle bois, base de l'ossature.

 

 

dsc01840

 

Le 1er septembre, l'équipe d'Echo Poutre y Paille, nommée EPP dans la suite des articles, composée de 6 personnes, arrive avec toutes les sections de bois précoupées sur un immense camion et commence les assemblages et rectifications nécessaires du passage du plan à la réalité du terrain. Mais avant d'en arriver là, le camion et le porte grue sont restés bloqués en bas du village (tout petit village avec des rues beaucoup trop étroites pour le passage d'engins de ce genre) et ont dû faire plusieurs allers-retours avec un plus petit camion et le camion grue est monté par ses propres moyens, sans remorquage possible, soit aux environs de 10 km/h !

 

Cette étape du chantier demandant des compétences techniques cruciales et très professionnelles, nous allons seulement observer les "pros" à l'ouvrage malgré notre envie d'apprendre.

 

dsc01876

 

 

 

 

C'est donc  Francis  qui a géré la conception et Fabrice, maître charpentier, ainsi que l' équipe d'EPP qui posera l'ossature et la charpente conçue à l'ancienne (bois massif douglas, assemblage par tenons, mortaises et chevilles en bois ... ni clous, ni colle, rien que du naturel tout à fait dans l'esprit recherché.

 

 

 

 

Le 3 septembre, les pièces sont assemblées au sol, ce qui prendra environ deux jours, et sont relevées au moyen de courroies par le campion-grue, style "Manitou".

 

dsc01866

dsc01869

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC01883

dsc01880

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis tout de même là pour filmer, prendre quelques photos et essayer de comprendre quelques aspects techniques ainsi que les termes des pièces de bois qui composent l'ossature et la charpente, par exemple : les fermes, les aisseliers, les pannes traversantes, la panne faîtière, les chevrons, les cache-moineaux, etc ...(pas tout retenu ...)

 

 

DSC01885

DSC01887

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 17:32

Au cours de la première quinzaine de Juillet, nous réalisons l'implantation de la maison, nous préparons le terrain et la pelleteuse arrive pour faire le terrassement, le terrain étant en pente, il faut d'abord décaisser et remblayer pour avoir une surface plane, de niveau pour faire ensuite la tranchée des fondations.

 

Les matériaux commencent à arriver : les palettes de chaux, de tuiles, les blocs d'isolation en pierre ponce, le camion de sable. Le camion de galets vient de l'Ariège, ce qui m'ennuie un peu, l'idée étant d'utiliser les matériaux les plus proches. Mais bon, puisque nous n'en avons pas à proximité, une heure de route c'est acceptable.

 

Le 15  juillet, Francis notre responsable de chantier (Association Echo Poutre y Paille, déjà citée), vient nous expliquer comment réaliser les fondations romaines ou cyclopéennes. Ca ne semble pas trop compliqué : couche de galets au fond de la tranchée et couche de mortier de chaux (1/2 sac de chaux pour 4 1/2 seaux de sable) pour noyer les galets et ainsi de suite jusqu'à arriver en haut des fondations qui varie de 60  à 80 cm, ça c'était un peu la surprise !

 

Par contre, on imagine assez vite que ça va être physique ! En effet, nous envisageons de faire le travail avec le moins de matériel possible et uniquement à deux femmes, nous nous sentons des gladiatrices ! Après quelques recherches nous finissons par trouver quelqu'un qui va nous prêter une bétonnière (quand même il faut pas exagérer !).

 

Nous allons essayer de trier au mieux les galets pour disposer les plus gros au fond et aussi dans les angles pour plus de solidité. Donc manipulations d'une montagne de cailloux la plupart du temps en pleine chaleur mais on n'est quand même pas au bagne !  Petite pause jus de fruit l'après-midi, petite bière le soir et au besoin petite baignade au lac du Lampy !

dsc01801

dsc01802Nous travaillons, Aurore et moi à poser les galets, faire les bétonnières et transport jusqu'au point nécessaire, terrain en côte, heureusement que j'ai une brouette à deux roues ! Tout au long du chantier ça sera vraiment appréciable .... le poids en est vraiment extrêment diminué ! on va pas jouer les gros bras !

 

Au début nous nous relayons à la bétonnière et transport du mortier à la brouette puis très vite, Aurore étant manifestement plus douée que moi pour obtenir la consistance idéale, c'est elle qui fera l'essentiel des bétonnières et moi je transporte ... à chacun ses compétences ! (quelle organisation !).

Au total nous avons fait plus de 180 bétonnières !!!

dsc01805

 

Inspiration subite ! malgré la chaleur et les efforts, tout à coup nous pensons, avant de monter trop les fondations, qu'il faut faire passer les tuyaux d'évacuation et d'arrivée d'eau. Alors nous commençons nos "calculs savants" par rapport à la pente nécessaire (1cm/m de dénivellé minimum). Ne sachant pas exactement où les arrivées et évacuation se trouveraient dans la maison, nous décidons de les faire juste traverser des fondations sur une longueur de 50 cm et de mettre un piquet de repère pour le futur raccord.

 

dsc01820Le 23 juillet, nous vérifions l'implantation avec Francis en posant des piquets altimétriques afin d'être sûres de notre niveau. Nous constatons qu'à certains endroits nous allons être obligées de mettre plus de galets pour s'ajuster aux repères.

Un deuxième camion de galets a été nécessaire pour continuer le travail, d'autant que nous en aurons aussi besoin pour le hérisson.

 

dsc01823Le 6 août nous avons terminé la pose des galets et nous commençons l'arase du mortier. Là ce sera un peu délicat et assez long car il est assez difficile d'être pile de niveau avec des galets de tailles différentes, et de plus, nos cordages, avec le vent très fort par moments et le poids du mortier qui s'accroche inévitablement sur les cordes, ont tendance à s'affaisser un peu. Avec l'expérience, nous constatons qu'il aurait été préférable de mettre plusieurs piquets altimétriques dans la longueur pour réduire ce risque.

dsc01833

Le 10 août, Francis vient nous montrer comment poser les blocs, isolation entre les fondations et la semelle bois sur laquelle viendra se poser l'ossature. Nous démarrons à un angle qui servira de repère pour le niveau. Malheureusement, nous prenons l'angle le plus bas, pas de chance, (eh oui, notre arase s'est creusée à certains endroits est-ce le séchage ou les cordeaux qui nous ont joué un mauvais tour ? Mystère ...) ce qui va nous obliger à certains endroits à mettre des couches de mortier très importantes (+ de 10 cm) et de nouveau après séchage, nous aurons quelques petites différences de niveau en haut des blocs (quelques mm). Pour être vraiment tranquilles par rapport à la pose de la semelle bois, nous décidons, après quelques hésitations dûes à nos efforts de la journée, d'en desceller quand même quelques-uns et de les remettre parfaitement de niveau. Notre côté perfectionniste est pleinement satisfait !

 

Ensuite, nous entamons l'enduit intérieur des blocs (1/2 sac de chaux pour 5 seaux de sable et une texture plus fluide par rapport au mortier des fondations qui est un mortier sec)


Le 14 août, nous commençons le hérisson avec le reste des gros galets en première couche et ensuite nous remplissons de gravier, ce qui va s'avérer la partie la plus physique et éreintante depuis le début des travaux, sachant que nous avions anticipé le passage nécessaire de la brouette en laissant  une ouverture de deux blocs. D'abord il fait très chaud et prendre le gravier à la pelle dans un énorme tas qui se trouve en place depuis un an ce qui l'a rendu très compact, est vraiment très dur pysiquement. Nous nous relayons toutes les deux très souvent car nous sommes vite asphyxiées ! Un de mes fils, Julien, en vacances dans la région, vient nous donner un petit coup de main, fort apprécié, pendant quelques heures un après-midi.

dsc01834

 

Dernière opération, afin d'avoir une meilleure étanchéité entre les fondations et la semelle bois, les blocs seront enduits de bitume dessus et sur la partie extérieure.

 

 

Le vendredi 20 août les fondations sont terminées... et nous trinquons à leur santé !

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 22:10

La maison toute simple aura comme dimensions :

longueur 14 m - largeur 8 m - hauteur faîtage 4,13 m.

 

Soit superficie intérieure : environ 90 m2.

dsc00004.jpg 8| habitants à quatre pattes de la future maison ...

 

 

Elle est orientée pignons Est/ouest (vents dominants très forts dans cette région), façade arrière au Nord avec un minimum d'ouvertures, façade avant au Sud avec une grande baie vitrée fixe et une double porte-fenêtre pour profiter au maximum du soleil. Il y a également une grande fenêtre sur pignon est, côté coin cuisine et une autre grande fenêtre côté coin salon, pour profiter du soleil levant.

 

La surface se répartit en deux chambres, sdb, toilettes, petit dressing, coin cuisine, cellier, pièce unique cuisine/séjour/salon/bureau.

 

Pour les matériaux à utiliser j'ai choisi, sur conseil de l'association avec qui je travaille :

- fondations cyclopéennes ou romaines,

- charpente/ossature à l'ancienne en douglas,

- toit avec voliges, pare-pluie, tuiles mécaniques,

- membrure bois constituée de montants 4x4 destinée à recevoir les bottes de paille, 

- murs en paille,  

- dalle en chaux/chanvre, 

- isolation du toit en chanvre, 

- enduits extérieurs mélange paille/chaux/terre/sable, 

- enduits intérieurs en terre,cloisons en adobes (briques de terre crue), 

- chauffage poêle à bois.

 

 

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 19:37

Arrivée dans la région Languedoc depuis 7 ans, en provenance de la banlieue parisienne, j'ai rapidement pris conscience que mon mode de vie était loin d'être idéal. Aussi, petit à petit, s'est imposée à moi l'idée que j'avais vraiment envie d'expérimenter une autre façon de vivre et de consommer : en privilégiant d'abord la provenance des aliments, puis très vite aussi la nécessité, pour des raisons évidentes de logique écologique, de privilégier le choix d'achats en direct des petits producteurs et si possible bio.

 

J'ai donc décidé de changer complètement de vie, de modifier ma façon de consommer en allant progressivement vers une limitation des achats non vraiment nécessaires mais également de changer d'habitat. Je voulais une maison saine dans laquelle je puisse connaître précisément les matériaux utilisés, par leur qualité naturelle, la faible dépendance énergétique, moins d'électricité pour ne pas dépendre du nucléaire et le moins possible de produits dérivés du pétrole.

 

Après avoir envisagé pendant quelque temps la restauration d'une maison en pierre, mais ne trouvant rien d'accessible, j'ai fait finalement le choix de la maison ossature bois/paille.

Dans un premier temps dès juillet 2009 j'ai décidé de vivre en yourte sur un terrain que j'ai acheté en mai dans un petit village très agréable de la Montagne Noire.

 

Au printemps 2010, après quelques recherches et documentation, je choisis de travailler avec une association d'aide aux auto-écoconstructeurs : l'Association « Echo Poutre y Paille » de Mirepoix, qui travaille en collaboration avec Ecorce.

 

Une copine du village, ayant suivi une formation dans le bâtiment, se trouve intéressée pour travailler avec moi sur toute la durée du chantier, car d'une part le projet dans son ensemble lui plaît et, d'autre part, cela constituera pour elle une expérience concrète pour son avenir professionnel.

 

 

Je dépose donc ma demande de permis de construire qui est accepté très vite, certainement grâce à l'association qui a constitué le dossier, et …

 

début juillet les travaux commencent ….

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 21:48

Ceci est le premier article de votre blog. Il a été créé automatiquement pour vous aider à démarrer sur OverBlog. Vous pouvez le modifier ou l'effacer via la section "publier" de l'administration de votre blog.

Bon blogging

L'équipe d'OverBlog

PS : pour vous connecter à votre administration rendez-vous sur le portail des blogs OverBlog

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de lesfeesdelapaille.over-blog.com
  • : le journal de bord de l'autoécoconstruction d'une maison en bois paille par un duo de base de deux femmes avec des coups de mains ponctuels d'autres copines, toutes habitant le même petit village. Tout cela avec la supervision et l'apprentissage sur le terrain par une association spécialisée.
  • Contact

Recherche

Pages